La Maladie
Les fièvres typhoïdes et paratyphoïdes sont causées par des bactéries type Salmonella, mais dont le réservoir est strictement humain.
Ces bactéries appartiennent au sérotype Typhi ou moins fréquemment aux sérotypes Paratyphi A, B ou C. La contamination résulte, le plus souvent de l’ingestion d’eau ou d’aliments ayant subi une contamination fécale d’origine humaine ou d’une transmission directe de personne-à-personne.
C’est après une incubation d’environ une à trois semaines après la contamination que survient le passage dans le sang et les symptômes cliniques.
La fièvre typhoïde se traduit par une fièvre continue accompagnée de maux de tête, d’anorexie, d’abattement (“tuphos” torpeur en grec) et de douleurs abdominales avec diarrhée ou constipation.
Dans les formes bénignes, l’état reste stationnaire pendant une quinzaine de jours avant une convalescence de plusieurs semaines.
Dans les formes plus graves, des complications peuvent survenir au niveau de l’intestin, du cœur ou du système nerveux.
La fièvre typhoïde peut être fatale en l’absence de traitement.
Le taux de mortalité est de 10% en l’absence de traitement antibiotique efficace comparé à moins de 1% pour les autres formes de salmonellose. Une antibiothérapie appropriée abaisse le risque de mortalité à moins de 1%, mais on isole de plus en plus de souches résistantes aux antibiotiques : en Asie du sud-est et dans le sous-continent Indien, plus de 90 % des souches isolées ont gagné en résistance face aux fluoroquinolones et antibiotiques classiquement utilisés.
Une particularité épidémiologique de ces infections est qu’il existe des porteurs sains de ces bactéries. En effet, après guérison d’une fièvre typhoïde chronique 2 à 5% des individus continuent à héberger des Salmonella Typhi (S. Typhi) (essentiellement au niveau de la vésicule biliaire) qui sont excrétées épisodiquement dans les selles et qui peuvent être donc à l’origine de cas secondaires.
Le vaccin
C’est un vaccin à cellule entière et à virus inactivé. Le début de son utilisation date du début du 20eme siècle et présente un comportement très réactogène.
-> Il est notamment responsable d’atteintes rénales. Ces néphropathies peuvent arriver dans les heures qui suivent l’injection où être plus insidieuses et seulement arriver les semaines suivantes.