Auteur : Mohamed Larbi Bouguerra Chez Puf
Monsieur Bouguerra est professeur honoraire à la faculté des sciences de Tunis et ancien directeur de recherches associés au CNRS.
Élément de réflexion du Livre :
Le livre met en exergue les limites de la recherche et la présence d’intérêts privés. Nous voyons en plus de nouveaux sujets de préoccupations, tous liant la carte des pollutions invisibles de notre planète.
« Les produits toxiques faits de la main de l’homme sont, de nos jours, une source de maladie et de mort aux États-Unis » disait le Professeur Gus Speth en 1980.
L. Regenstein écrivait à ce propos dans le New York Times du 7 mars 1983 « Le rejet de Déchets contaminés par la dioxine est une autre bombe à retardement… Nul ne connaît les atteintes que de la dioxine inflige à la santé des gens, mais la présence, dans tous les compartiments de l’environnement et dans la chaîne alimentaire, d’une foule de produits chimiques toxiques et cancérigènes joue un rôle significatif dans l’actuelle épidémie de cancer. Nul ne peut dire quels en seront les effets à long terme sur le peuple américain qui constitue le cobaye ultime de l’industrie chimique. Quand les résultats finaux seront connus, il se pourrait bien qu’il soit trop tard pour prendre des mesures de remédiation ».
L’accord de 1978, relatif à la qualité de l’eau dans les grands lacs entre les États-Unis et Canada, donne cette définition : « Une substance toxique désigne une substance qui, chez un organisme ou sa progéniture, peut provoquer la mort, la maladie, des troubles du comportement, le cancer, des mutations génétiques, des déficiences physiologiques ou de reproduction, des malformations, et qui peut devenir poison après s’être accumulé dans la chaîne alimentaire ou combinée à d’autre substances. »
Le milieu de la recherche scientifique face au pollution invisible.
Il existe plusieurs types de chercheurs. Ceux qui dénoncent le problème à long terme, et ceux qui dénigrent, faute de preuves suffisantes.
Dans le cas présent, tous les ambassadeurs de la révolution verte, bardés d’une bonne réputation, vont dénigrer les recherches incomplètes ou les tentatives d’exprimer le souci ressenti envers une certaine réalité.
Norman Borlaug [1] peut être cité comme l’un des représentants de la propagation de la révolution verte (Il a promu cette révolution au Mexique et de nombreux scandales en découlèrent [2]).
L’association des consommateurs américains [3] à publier en 1996 un rapport où celle-ci révèle que, lorsque les pesticides devinrent d’usage courant il y a cinquante ans, ils étaient présentés comme la panacée puisqu’ils promettaient un monde sans famine et maladie.
A l’inverse ils ont tué des millions d’oiseaux et de poissons annuellement, aggravé les difficultés des agriculteurs face aux nuisibles et déséquilibrés les écosystèmes.
Le rapport martèle même que l’usage de ces pesticides n’a pas permis de réduire significativement les pertes subies. Si l’on rajoute à cela le drame humain important (Dans les pays du sud, les pesticides tuent 200.000 personnes et en intoxiquent 2 millions de plus chaque année selon L’OMS), nous obtenons une forte ambivalence sur la réalité de cette révolution, et de ceux à qui elle profite.
« Des recherches ultérieures sont maintenant nécessaires pour évaluer la contribution anthropogénique[4] à la présence du mercure dans la région ».
De la recherche encore de la recherche. Chacun à sa question et se cantonne à un pur aspect technique qu’indéfiniment il peaufine… sans trop se casser la tête.
En attendant la pollution continue pour des populations qui n’ont pas le choix, ne sont pas averties et qui, de toute façon, n’ont pas les moyens de changer de régime alimentaire.
De quelle utilité est donc cette démarche scientifique qui enfonce des portes ouvertes ?
Poussé à l’extrême, le besoin sans fin de « plus de recherche » ou plus de précisions, peut être pris pour une invite à l’inaction et donc à moins d’actes concrets, moins de réglementation et moins de contrôle.
Ainsi, l’industrie du tabac a toujours demandé « plus de recherche » pour établir les effets de la cigarette sur la santé, parlant toujours à ce propose de « controverse » ou de « débat » comme s’il s’agissait d’une divergence d’opinion ou d’un débat d’idées. Les documents internes de cette industrie montrent qu’elle a « conçu et brillamment exécuté une stratégie » tendant à créer le doute sur les effets du tabac et sur la santé « mais sans jamais nier la réalité ». Le but ultime étant de convaincre le fumeur qu’il est prématuré de conclure que la cigarette provoque le cancer. Sans audace excessive, on pourrait dire qu’ainsi on fabrique de l’ignorance.
D’où peut-être une leçon à tirer. Plutôt que de réclamer plus de recherche, il faudrait mettre l’accent sur le type de recherche nécessaire. Mieux, il faudrait se demander de quel type de savoir la société a besoin et surtout pour quelles fins ?
En mars 1988, Devra Lee écrivit, dans le journal médical the Lancet, que l’augmentation de la mortalité par cancer du cerveau et myélome multiple (cancer du sang) chez les personnes âgées est due à « l’exposition aux substances cancérigènes sur les lieux du travail et dans l’environnement en général ». John Bailar, cancérologue à l’université McGill à Montréal, partage largement ce point de vue.
Alors que certains parlent aux États-Unis d’une augmentation annuelle de 5% de l’incidence des cancers, le cancérologue Bruce Ames demande que
« les dangers possibles de carcinogènes faits de la main de l’homme soient placés dans la perspective adéquate… Pour montrer que les niveaux de polluants synthétiques dans l’eau potable et les résidus de produits synthétiques dans les aliments suggèrent que cette contamination est vraisemblablement une cause minime de cancer comparativement aux quantités de carcinogènes naturels » que l’on trouve dans le vin et le brocoli.
Le même Bruce Ames usera de se célébrité pour faire campagne contre une initiative des citoyens californiens tendant à mieux contrôler les produits cancérigènes appelée –Proposition 65– et considérant tout produit chimique « comme coupable jusqu’à preuve du contraire ».
Pour Ulrich Beck, nous entrons en réalité dans « la société du risque » qui contraint à livrer le combat à la fois contre l’ennemi extérieur de la nature et contre l’ennemi « intérieur » de la technique et de l’organisation.
Comment départager entre des points de vue si fortement contrastés, voire radicalement opposés ?
Atteindre la preuve de la nocivité de chacun de ces millions de produits aujourd’hui autour de nous est une tache proprement herculéenne d’autant que, indépendamment du nombre de produits chimiques dont on veut caractériser la toxicité, il faut :
- préciser la quantité,
- la voie d’entrée dans l’organisme,
- la durée d’exposition
- pour ne rien dire de l’influence e de l’âge, du sexe, du mode de vie et des habitudes, tels que l’alcoolisme, le tabagisme,
- et peut être la susceptibilité et les caractères génétiques individuels.
Pour certains,
« attendre la preuve épidémiologique à 100% revient à conduire une expérience scientifique dans laquelle la population joue le rôle de l’animal de laboratoire. Ce qui est injustifiable ».
Pour eux, les problèmes de santé et les dysfonctionnements dus aux facteurs environnementaux ont été régulièrement sous-estimés du fait que l’on exigeait la preuve que X conduit à Y. Bruno Latour, par exemple, parle du « Fétichisme de la preuve scientifique » qui encourage la « délinquance technologique ». Nombreux sont ceux qui pensent que la science ou la médecine réagissent à un problème uniquement quand les données de la recherche sont d’une certitude absolue. Il en résulte un certain « temps de réaction » qui fait que chaque menace environnementale prend deux décennies pour être identifiée, une autre décennie pour que les gens se mettent en colère et s’organisent et une dernière décennie pour que des mesures de prévention quelconques soient prises.
Brèves sur les pollutions invisibles
Suite aux conclusions de la commission des grands lacs demandant « de mettre fin à l’usage du chlore et des composés en renfermant comme produits de départ de l’industrie chimique », le gouverneur du Michigan demanda, en novembre 1993, au comité des sciences environnementales du Michigan, d’évaluer les bases scientifiques de cette recommandation. Le président de ce comité, Lawrence Fischer, toxicologue à l’université de l’état du Michigan, devait répondre le plus classiquement du monde : « nous n’avons pas encore la preuve scientifique pour interdire le chlore ». Pourtant le principe dit de précaution, avancé par le communiqué ministériel de la conférence de Bergen en décembre 1990 et accepté depuis le sommet de la terre à Rio en 1992, demande aux nations de ne pas attendre les certitudes absolues pour prendre les mesures qui s’imposent pour prévenir les dommages à l’environnement.
En fait, les problèmes posés par les substances toxiques dans notre environnement sont intimement liés au mode de vie et aux économies contemporaines. Ils interpellent les scientifiques et leurs pratiques et mettent à l’ordre du jour une réévaluation des modes de production, de consommation voire d’investissement.
Ils appellent en outre une analyse des solutions projetées pour restructurer l’activité économique et les prises de décision afin de passer d’une situation d’ignorant – ou tout du moins, peu attentive aux réalités environnementales – à une approche nouvelle de la relation entre l’activité économique, les hommes et les divers compartiments de l’écosystème.
Les rejets de fumées provenant de la combustion de matières fossiles a tendance à acidifier les sols, baissant leur niveau en calcium. Pas de calcium pas d’escargot, pas de calcium pour les coquilles des oiseaux. Une carence en calcium affaiblirait le pouvoir filtrant de l’intestin, laissant passer plus d’éléments toxiques dont l’aluminium qui pourrait avoir des conséquences dans la maladie d’Alzheimer. Un sol acide accélère la mobilisation de l’aluminium dans le sol donc dans l’eau. Or les régions où sévissent le plus les pluies acides sont les endroits où la maladie a ses taux d’apparition sont le plus élevés.
Le professeur Samuel Epstein, de la faculté de médecine de Chicago, pense qu’il ne faut plus « laisser la communauté scientifique dire que ce dont on a besoin c’est de plus de recherche ». Il est d’avis que « des données suffisantes existent, justifiant l’interdiction d’un certain nombre de substances carcinogènes » et il s’insurge contre le NCI[6] qui « tient en otage la communauté scientifique qu’il a adoptée ». Cet institut ne consent que 1,9 milliard de dollars par an à l’identification des « carcinogènes évitables » alors qu’il dépense sans compter dans la recherche sur les effets du régime alimentaire riche en graisses.
Le professeur Epstein juge qu’il ne s’agit pas là d’un choix judicieux, et son avis trouve un large écho parmi ses confrères. Il critique aussi l’usage généralisé de la mammographie aux rayons X ainsi que l’étude conjointe de la FDA et de la société américaine de cancérologie (ACS) qui a conclu qu’il n’existe « presque pas de rapport » entre les teintures [7] pour les cheveux et le cancer.
-> On sait en fait depuis 1975 que ces teintures sont mutagènes et que ces substances se trouvaient dans toutes les préparations testées dans cette étude ; ce qui signifie que « 30% des femmes américaines ont probablement été exposées au cancer à l’occasion de leur contact avec ces produits ».
Mais, précisément, en matière d’environnement, encore faut-il rigoureusement se plier aux canons d’un certain conformisme, imposé souvent par les grandes revues scientifiques et les commissions qui tiennent les cordons de la bourse/recherche et qui se réclament de la rationalité scientifique.
Un écosystème est fragile et sa mise en place complète ne se perçoit que sur plusieurs vies. Aussi ne faudrait-il, dans ce domaine, s’attacher à la règle qui veut qu’une hypothèse est réputée fausse tant qu’il n’a pas été démontré qu’elle est vraie ?
Faut-il, dans ce domaine, éternellement conclure qu’une étude statistiquement non significative équivaut à une étude négative ? Il ne faut pas, se laisser impressionner par les signataires du spectaculaire Appel de Heidelberg d’avril 1992. Ce manifeste visait à la préservation de « notre héritage commun, la terre » mais il était surtout consacré à la défense de la science, considérée comme menacée par l’idéologie écologique elle-même dénoncée comme « irrationnelle ».
De plus, en matière d’environnement, de quelle utilité serait, pour l’humanité, la démonstration en bonne et due forme que la catastrophe est sûre.
Dans un éditorial du journal scientifique anglais New Scientist en date du 1er Octobre 1994, on pouvait lire :
« Le fait que nous n’ayons pas encore découvert comment les polluants réagissent pour affecter notre organisme ne justifie nullement l’inaction. Quand 4000 Londoniens succombèrent victimes du smog[8] de 1952, le public n’eut nullement l’envie d’attendre que l’on ai trouvé exactement comment les brouillards provoquent la détresse respiratoire pour réagir. Sous la pression, le gouvernement décidait de bannir les cheminées et leurs fumées du paysage urbain. »
Barry Commoner :
« En tant que biologiste, je suis parvenu à cette conclusion : nous avons atteint une phase critique de notre vie sur terre. Notre milieu ambiant est un système complexe, régi par un mystérieux équilibre et cet ensemble reçoit les chocs de tous les assauts que lui livrent les polluants. Jamais, jusqu’ici, cette mince surface où se perpétue la vie n’a encore été soumise à l’action d’agents aussi variés, aussi nouveaux et aussi influents. Les effets cumulatifs de ces polluants, leurs interactions et l’amplification de ces derniers peuvent être fatals à l’édifice complexe qu’est la bioshpère. »
Voiture, industrie, mine, fonderie, incinérateur, L’industrie du Chlore, les métaux lourds (fer manganèse, cuivre, Zinc, Nickel, Plomb, Molybdène, Argent, Mercure, étain, Béryllium, le cadmium, l’arsenic, le vanadium, le tellure, le sélénium et l’antimoine) sont jeté dans l’environnement à un rythme 5 à 10 fois supérieur à celui dû au processus géologique. Le danger vient de ce que les organismes n’ont pratiquement aucune tolérance vis-à-vis d’eux. Une des régions les plus pollués du monde est celle de la presqu’ile de Kola en Russie. Elle révèle en effet une phénoménale pollution par les métaux, autour des fonderies de nickel et de cuivre notamment dans les villes de Monchegorsk, Nikel et Zapolyarniy.
Scandales Alimentaires
Le lait en poudre pour nourrisson est fortement chargé en aluminium. John Blair, professeur à l’Université d’Aston en Angleterre et autorité reconnue sur les dangers de la pollution par le plomb, milite pour une protection immédiate des tout-petits :
« La démonstration des propriétés neurotoxiques de l’aluminium est bien mieux établie que pour le plomb. Il reste uniquement à déterminer la quantité qui provoque l’apparition des symptômes »,
« Pour ma part, je dirais que le faisceau de preuves dans le cas de l’aluminium est si fort qu’il faudrait complètement bannir ce métal de cette catégorie d’aliment ».
La qualité principale exigée d’un emballage est de protéger d’abord, de respecter ensuite « le principe d’inertie », c’est-à-dire de conserver et de préserver les propriétés nutritives et organoleptiques des aliments. Mais, en réalité, la barrière infranchissable n’existe pas. De plus, il y a une telle diversité d’aliments que l’emballage idéal, dans tous les cas de figure, est plutôt du domaine de l’illusion. « La contamination est inévitable », déclare un spécialiste.
Dans les emballages alimentaires modernes – notamment plastiques- un certain nombre de produits chimiques peuvent être présents pour diverses raisons :
- On peut y trouver des résidus de la polymérisation originelle qui ont donné naissance aux plastiques tels que monomères, oligomères (petits fragments de plastiques à faible nombre de monomères) et catalyseurs de la réaction de polymérisation elle-même, généralement des métaux.
- On peut y trouver des colorants, des plastifiants, des pigments, divers adjuvants ainsi que des antioxydants. Ce sont là des produits d’addition délibérée dans le plastique pour améliorer les performances ou l’apparence et l’esthétique. Pour être complet, il faudrait inclure aussi les émulsifiants, les antimousses, les agents de démoulage, les agents gonflants, les antistatiques, les réticulants, les antibuées, les biocides, les agents de biodégradation. Les adjuvants représentent 15% de la masse des plastiques utilisés. Plus de 4000 produits sont utilisées industriellement, la moitié sert pour les emballages.
Il est enfin possible d’y trouver des substances provenant de la dégradation du polymère lui-même ou se formant en cours d’utilisation. Elles peuvent aussi signer le vieillissement du produit. C’est ainsi qu’il est fréquent de rencontrer les produits de réactions photochimiques.
Les effets sur la santé et sur l’environnement de tout ce complexe de composés sont généralement inconnus.
Souvent, un agent glissant et un antioxydant sont inclus dans une résine polyoléfinique [9] pour confectionner le film final qui protégera l’aliment. Dans les conditions usuelles d’emploi, on a souvent montré que des produits chimiques migrent vers l’aliment et sont donc ingérés, à l’insu du consommateur. On s’accorde à penser que la teneur en corps gras et en graisses influe beaucoup sur cette migration.
La migration est un fait admis, accepté et reconnu parfois allergénique, même si, heureusement, les risques de toxicité aiguë sont rares. Ainsi pour la FDA, 60 mg de contaminants par kilogramme de denrée alimentaire constituent le seuil maximal toléré de migration, nous apprennent les chercheurs du laboratoire de nutrition et de sécurité alimentaire de l’INRA. En UE la migration totale ne doit pas dépasser 10 mg par décimètre carré. On ne parle que de migration globale (c’est-à-dire qu’on ne connaît pas les structures chimiques des contaminants) et non des migrations spécifiques, très difficile à reconnaître d’après les spécialistes.
Notons le cas du monomère Bisphénol A diglycidyl éther. Un composant participant à la constitution d’un grand nombre de structures plastiques, et qui a la capacité comme le DDT, le HPA ou les PCBs, de fausser l’équilibre hormonal et sexuel chez l’être humain, voire d’altérer tout le système endocrinien.
Ouvrons ici une parenthèse : les journaux britanniques du 4 juin 1994 rapportent- dans un minuscule encadré- « que des scientifiques américains affirment que les enfants qui consomment plus de 12 hot-dogs par mois multiplient par neuf leur risque normal de contacter la leucémie ». De plus, selon les mêmes sources, le journal scientifique « Cancer cause and control » donne à penser que les femmes enceintes qui mangent au moins un hot-dog par semaine au cours de leur grossesse doublent les risques de tumeur du cerveau pour leur progéniture. Ces nouvelles ont, on s’en doute, fortement alarmé chez « une population dont les enfants ingurgitent trois hot-dogs en regardant un match de base-ball ».
La raison de ces risques accrus est, pour les chercheurs de l’université de southern california à Los Angeles, la présence de nitrites ou sels nitrités. C’est un additif ajoutés à la viande pour lui permettre de conserver une appétissante couleur rouge et lui éviter de noircir. Ces nitrites sont transformés dans l’estomac en nitrosamines carcinogènes.
C’est par l’étude des habitudes alimentaires de 232 jeunes leucémiques que ces données ont pu être mise à jour.
Les phtalates et les résidus de plastiques dans les préparations Fast-food en général pourraient aussi, de l’avis d’un grand nombre de spécialistes, jouer un rôle dans ces cancers du sang.
Manekha Gandhi écrivait en 1993 :
« Le développement n’est ni la roulette russe ni un questionnement ininterrompu sur quelle technologie mettra en définitive fin au monde. Le développement doit être compris comme un concept qui n’a rien à voir avec l’enrichissement de quelques-uns alors que tous les autres se détruisent ; il doit être un projet intelligent pour tous. Il y a un code moral qui dit que les produits et les procédés clairement dangereux- du berceau à la tombe- c’est-à-dire aux deux extrémités de la vie-, doivent être immédiatement rejetés ».
[1] Préface de Norman Borlaug dans Toxic Terror, the truth behind the cancer scares, de E.M. Whelan. Prometheus Book, 1992.
[2] The death of Ramon Gonzales. The modern agricultural dilemma, A. Wright, university of Texas Press, 1990.
[3] Chemicals & Engineering News, 14 octobre 1996, P23.
[4] Anthropogénique : Causé ou généré par l’être humain.
[6] The National Cancer Institute (NCI) is part of the United States Federal Government’s National Institutes of Health. The NCI is a federally funded research and development center and one of the agencies that compose the Public Health Service in the United States Department of Health and Human Services. As of September 2006, the current director of the NCI is Dr. John E. Niederhuber. The NCI coordinates the National Cancer Program.The National Cancer Institute has large intramural research programs in Bethesda, Maryland and NCI-Frederick at Fort Detrick, in Frederick, Maryland. In addition, the NCI funds cancer researchers around the United States.
[7] B.N. Ames, H.O. Kammen et E. Yamasaki, « Hair dyes are mutagens:” Identification of a variety of mutagenic ingredients”, Proceedings of the national Academ of Sciences, Vol 72, 1975, P2423-2427.
[8] Brouillard mélangés de fumées.
[9] Polyoléfine : nom féminin singulier (chimie) élément d’une classe de fibres synthétiques résultant de la polymérisation d’hydrocarbures